Assainissement

Le service d’eau potable est assuré par SEN’EAU qui a couvert tous les quartiers de la commune. Le taux de branchement particulier est assez satisfaisant mais il reste quelques poches dans les zones d’extension. La grande capacité du château (200m3) d’eau ne permet pas de satisfaire à la fois la consommation de toute la population. Ce qui entraine par endroit une baisse de la pression dans certains quartiers éloignés de l’ouvrage.

Sur le plan de l’assainissement la ville de Ndioum se caractérise par une inexistence de réseau d’assainissement. Pour les eaux pluviales, le ruissellement et l’existence de points bas entrainent des nuisances aussi biens sur l’habitat que sur le cadre de vie. (Destruction de maisons ravinement des rues).

95% des concessions sont équipés dont 35% en latrines traditionnelles et 60% en latrines modernes. Environ 5% des ménages n’ont pas accès à des latrines, ce qui a un impact négatif sur l’environnement immédiat avec pour corollaire l’accroissement des risques de maladies liées au péril fécal et de malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans. Cette situation doit être corrigée par des programmes d’appui aux ménages pour booster l’accès aux latrines adéquates. Dans le cadre de la lutte pour l’éradication de ce fléau engagée par la commune et ses partenaires, la marge de régression entre 2018 et 2019 est très faible (0,16%). Alors, il est nécessaire de considérer grandement ce secteur qui constitue un des déterminants essentiels pour un cadre de vie sein.